Le marché des droits musicaux connaît une croissance rapide, offrant aux investisseurs une alternative attractive pour diversifier leurs portefeuilles et générer des rendements intéressants. Face aux opportunités et aux risques, comprendre les mécanismes d’investissement dans les actifs musicaux est crucial. Cet article décode les options disponibles, en passant par les holdings, les fonds de titrisation et la tokenisation.
1. Les investissements directs : Holdings et fonds de titrisation
Les acquisitions directes d’actifs musicaux sont principalement menées par des fonds d’investissement alternatifs et des holdings spécialisés dans les droits de propriété intellectuelle. Ces structures acquièrent des catalogues entiers de chansons ou des droits d’auteur, générant ainsi des revenus par le biais de royalties, de licences, ou encore de synchronisation audiovisuelle. Hipgnosis Songs Fund, par exemple, a levé plus de 1,05 milliard de livres sterling depuis son introduction en bourse en 2018 et s’est inscrit dans l’indice FTSE 250, une performance significative sur le marché londonien.
Cette société investit dans des catalogues populaires, s’assurant des flux de revenus constants pour ses investisseurs, avec des rendements distribués sous forme de dividendes. Hipgnosis Songs Fund a acquis des catalogues emblématiques d’artistes tels que Neil Young, Justin Bieber, Shakira et les Red Hot Chili Peppers. En juillet 2024, la société a été rachetée par Blackstone pour 1,6 milliard de dollars, entraînant son retrait de la Bourse de Londres.
Les fonds de titrisation, à travers des structures appelées SPV (Special Purpose Vehicle), permettent également aux investisseurs de capitaliser sur des catalogues musicaux diversifiés. La société américaine SESAC, par exemple, a lancé plusieurs séries de titrisations depuis 2019, et le fonds Crescendo Royalty Funding a titrisé un catalogue de droits musicaux pour un montant de 467,4 millions de dollars en 2021. Ce type d’investissement permet aux porteurs de titres financiers de bénéficier de revenus réguliers, même dans des marchés économiques fluctuants, renforçant ainsi la résilience de leur portefeuille.
2. Les investissements indirects : Capital-risque et tokenisation
Outre les acquisitions directes, les investisseurs ont recours au capital-risque pour s’associer à des sociétés d’édition musicale ou de gestion des droits d’auteur. Cette stratégie, plus répandue en Amérique du Nord et au Royaume-Uni, permet aux fonds d’investissement d’intégrer les revenus musicaux dans une logique de private equity. KKR & Co. Inc. et Dundee Partners LLP ont ainsi réalisé en 2021 une acquisition de 1,1 milliard de dollars pour 62 000 droits d’édition, illustrant l’intérêt croissant des grands fonds pour le secteur musical.
La tokenisation, quant à elle, est une solution innovante pour fractionner les droits musicaux et faciliter leur échange via la blockchain. En Europe, Bolero s’est positionné en pionnier en offrant des Catalog Shares, et des Song Shares, des actifs numériques adossés aux revenus des chansons et des oeuvres sur plus de 15 sources de revenus, permettant ainsi aux investisseurs de capter une partie de la valeur générée par les royalties. Ce modèle ouvre de nouvelles perspectives de liquidité et de traçabilité, tout en renforçant la protection des droits d’auteur pour les artistes.
3. Investissement à la production (en amont), ou pendant l'exploitation (en aval)
Les entreprises établies du secteur comme Universal Music Group, Sony Music Entertainment et Warner Music Group ont quant à elle, tendance à investir dans la musique directement par ses canaux de productions. Même si des transactions ont eu lieu des années après la production de projets musicaux (exemple: rachat du catalogue de Michael Jackson par Sony Music Entertainement en 2024), ces entreprises préfèrent créer les droits, contribuer à leur production, et en tirer un maximum de profits.
En effet, les droits musicaux sont une commodité essentielle à leur fonctionnement, pour prospérer et générer des revenus.
Ces entreprises, aussi appelées Majors, profitent de leurs collaborations directes avec les artistes, les auteurs compositeurs, et les éditeurs pour acquérir des catalogues de droits musicaux complets, ou bien des parts sur des catalogues.
En contrepartie, la Major s'engage à développer ces catalogues, investir des ressources dans leur exploitation, et promouvoir les oeuvres et/ou les artistes concernés par ces catalogues.
Why invest in Music with Bolero?
Bolero se distingue par son infrastructure innovante et transparente, adaptée aux investisseurs en quête de diversification et de rendement. En misant sur la technologie blockchain, Bolero permet une gestion fiable des royalties et offre un accès à un marché secondaire, permettant aux investisseurs de revendre leurs actifs en toute flexibilité.
Dans un contexte où les rendements annuels des droits musicaux varient entre 9 % et 12 %, Bolero se positionne comme un acteur stratégique pour ceux souhaitant intégrer des actifs musicaux dans leur portefeuille sans sacrifier la sécurité ni la traçabilité.